Aujourd’hui retour à l’Ossau, mais avec Stéphane, et pour grimper cette
fois J
Et bien quelle journée mes amis, quelle journée !!! On
en aura profité, on va dire ça, du début à la toute dernière minute.
Après 1h30 d’approche environ nous voilà au pied de la muraille de
Pombie pour faire, ou au moins tenter, la voie des surplombs. Départ commun à
la S-E classique, mais en milieu de 1ère longueur, cligno à gauche
et c’est partie pour un petit jeu d’évitement de tous les surplombs rencontrés.
En prenant son temps et en regardant bien les indications du topo, le
cheminement se trouve sans trop de difficultés. Par contre, ça grimpe tout le
temps, c’est raide, c’est physique, heureusement que les protections sont
faciles à placer, car très peu de pitons sont en place et presque tous les
relais se feront sur béquet. Vers 15h30, après pas mal d’efforts tout de même,
(les longueurs se gagnent) on arrive au cirque gris, fin de la voie, mais pas
de la journée !! La descente se fait par la voie des vires et il y a
encore 3-4 longueurs non définies pour la rejoindre. Et bien cette transition
nous coûtera beaucoup de temps, d’énergie et on y passera environ 2 heures à
chercher, escalader, désescalader, aller à droite, à gauche, transpirer ;-)
consulter le topo de la voie des vires (heureusement quand même qu’il est là)
et enfin, trouver cette fameuse vire. Soulagés, on peut entamer la descente
scabreuse mais efficace jusqu’au pierrier puis au sac laissé au pied de la
voie. Oui soulagés, l’orage grondait et comme on est super prévenant, on n’avait
ni vestes ni frontales, malin quoi !! Une leçon à retenir.
Autant vous dire que la descente du col de Pombie au parking
dans la nuit noire, sans même la lune, fût épique. Retour à la voiture vers
23h15…
Un cadre magnifique, une super voie, intéressante et
exigeante, un retour pas si simple, bref, une journée à l’Ossau vient de s’achever J
Topo suivi pour le cheminement, L1 a été scindé en 2 pour éviter le tirage. |
Au départ de L1. |
Stéphane dans L1 bis |
PS : marrant les petites pensées qu’on peut avoir au
relais ou ailleurs pendant ces journées. Au début je pensais aux trucs que je
pourrai faire à la maison en rentrant. Après je me disais qu'il serait trop tard pour faire ces petits trucs, qu’on s’arrêterait
sûrement à Laruns se faire un resto avec Stéphane, histoire de bien finir cette journée. Et ensuite, je me suis dit
que le resto, à l’heure où on allait passer, il serait fermé J
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire