samedi 26 décembre 2015

La Mature : la bouffée délirante.

Cela faisait bien longtemps que j'avais entendu parler de cette voie et de la fameuse longueur des pendules. En fait, j'avais ouïe dire qu'une longueur à La Mature se résumait à 3 fissures verticales parallèles qu'il fallait monter, puis se faire descendre et enfin penduler afin de passer de l'une à l'autre. Là, je sens que j'en ai perdu quelques uns :-) Pas facile à expliquer et encore moins à réaliser.
Et j'allais oublier le meilleur, c'est du 6a++++ et c'est pas équipé. Et bien, j'ai pas fait le malin, même en second. Whaouh, effectivement, t'es content quand tu arrives au relais.
Le reste de la voie est jolie mais cette longueur mérite ses 3*.
PS : ça peut être un bon objectif pour l'an prochain de faire tout ça en tête :-(

Ivan au départ dans L1.

L3 : dans la 1ère fissure

Le second pendule.





dimanche 20 décembre 2015

Réaménagement fourgon.

Petit changement de registre après une saison de grimpe bien remplie, je ré ouvre la section "bricolage".
Suite à quelques remarques désobligeantes constructives de la part de certaine personne ;-), je me résous à tenter de remédier aux erreurs de jeunesse de mon 1er aménagement, à voir ici.
J'avais voulu mon fourgon pratique et confortable, et il l'était... confortable. Le coté pratique péchait un peu car le sommier à lattes que j'avais installé prenait beaucoup de place, était lourd à mettre en place et me privait d'un grand espace de rangement.
Après plusieurs idées plus ou moins farfelues mais néanmoins innovantes, je me décide à mettre en place la moins hasardeuse d'entre elles. Il aura suffit de quelques weeks-end (quelques = beaucoup ;-) pour réaliser le Vito version II.










dimanche 8 novembre 2015

Pena Foratata : voie Capricho de Primavera

Cette année encore, l'été joue les prolongations, et comme je crois être devenu boulimique, boulimique de grandes voies et de soleil, je repars avec Ivan pour un nouvel objectif.
Sur les conseils avisés de Stéphane, nous choisissons la Pena Foratata et la voie "Capricho de primavera" pour finir la saison en beauté. Et nous ne serons pas déçus !!!
Personnellement, je pense que c'est ma plus belle voie de l'année. Ouverte en 2014, le caillou est encore "neuf" et le cheminement nous fait partir du point le plus bas de la face pour atteindre son point le plus haut. 420 m de plaisir avec quelques passages vraiment très beau. L'équipement est abondant, voir sur abondant ce qui permet une grimpe sereine, sans aucun stress, très bien de temps en temps. L'engagement est réduit mais il suffit de sauter quelques points pour faire monter un peu l'adrénaline si on le souhaite. Pour la descente, nous avons choisi l'option de la VN, histoire de continuer à profiter de la journée.
De plus, le cadre est magnifique, les montagnes environnantes sont saupoudrées de neige ce qui contraste bien avec les couleurs de l'automne.
Et ce ciel... :-)





L1 en 6a+ magnifique




Vue d'en bas.
Même passage (6c) vue d'en haut.

Et maintenant en images qui bougent :-)



Petite traversée en 6b+, un peu moins à mon avis...

Ivan au départ de l'avant dernière longueur, un vrai 6c.





vendredi 30 octobre 2015

Gourette, gaz à tous les étages...

Départ pour Gourette ce vendredi matin. Arnaud veut du gaz, il va être servi !!!
Nous commençons gentillement par la via ferrata du Siala histoire de se mettre en jambe. Après un départ ludique, le parcours prend de la hauteur et devient aérien. C'est qu'il faut s'acclimater au vide, vu la suite du programme. On en profitera pour se chauffer les bras lors du passage des 2 surplombs à la fin. Cette affaire sera expédiée en 1 heure.




Maintenant direction Pène Sarrière, les choses sérieuses vont commencer.
L'arête sud est réputée pour sa finesse et l'expression "progresser sur le fil" prend ici tout son sens.
Même si je l'ai faite plusieurs fois, je n'en mène pas large. La 1ère longueur est la plus impressionnante et après avoir mis quelques points je regrette les dégaines longues, beaucoup de tirage, cela ne facilite pas la progression. Mais c'est pas bien grave, c'est une super journée, sans vent et dès que possible on peut avancer debout. J'arrive au relais. C'est maintenant à Arnaud de partir. Et bien il s'en sort super bien le bougre, même pas peur et c'est debout aussi qu'il me rejoint.
La suite s'élargit un peu et présente quelques jolies petits passages de d'escalade.
Nous avançons à un bon rythme et pouvons bien profiter de l'ambiance des lieux.
Au débouché de la voie de la face est, nous taperons un brin de discute avec Dédé V, venu enchaîner la voie et l'arête. Encore 2 petites longueurs et c'est le sommet !!!
Sommet très apprécié par tout le monde, surtout par Arnaud, qui ne regrette pas le voyage ;-)
Vivement la prochaine...









samedi 17 octobre 2015

Pène Sarrière : face est classique

Avec Maritxu nous avons plusieurs projets en attente, dont "les enfants de la dalle" à la dent d'Orlu. Dans notre cordée, un projet peut s'avérer long, voir trés long à réaliser, mais en général nous le réalisons. Ce week-end, nous sommes tous les 2 dispos et il fait beau en Ariège alors... Feu !!!
Et nous voilà donc samedi matin, au pied de la Pène Sarrière. Que s'est-il passé ???
Il s'est passé que le beau temps c'est uniquement samedi, dimanche il doit pleuvoir.
Il s'est passé que l'Ariège, c'est loin, pour un jour c'est trop loin.
Il s'est passé que les journées d'octobre sont courtes, donc 900 m de grimpe plus une descente pas évidente (certainement de nuit) nous promettaient une petite galère à venir.
Il s'est donc passé que tout ça mit bout à bout, il nous faut un plan B.
Après une rapide concertation des possibilités et des envies de chacun, nous optons pour Pène Sarrière, voie classique et que n'avait jamais parcouru Maritxu.
Ce plan B s'avérera une bonne idée, la voie est belle, pas engagé et nous passerons une bonne journée en montagne, peut-être la dernière de la saison.



Zéro stress, je regarde même les avions passer... Mais faut pas le dire ;-)