Pic des Spijeoles : voie du grand dièdre.

Comme beaucoup de monde j'ai commencé par la rando, puis l'escalade et enfin, j'ai tenté l'alpinisme. Dès mes débuts, cette course m'a fait rêver. Celle-là et quelques autres. Est ce que j'arriverai un jour à la faire ? Est ce que j'en aurai le niveau ? Beaucoup d'interrogations !!!

Et voilà, j'y suis ! Au pied, au départ de cette grande classique pyréneenne. Jean-Luc m'accompagne, il ne l'a jamais faite non plus et je suis content de partager cette course avec lui.

Petit problème au départ, il a oublié son casque, qu'a cela ne tienne, on part quand même. Après tout, nous sommes d'accord, il n'a pas grand chose à protéger :-)

Cela sera le seul bémol de la journée. Tout le reste sera par-fait.

La voie est belle et nous l'enchainerons sans trop de difficultés. Quel plaisir de faire un 3000 de cette manière, par un temps pareil.

Par contre la descente est très longue, 2000 m de dénivelé, mais nous ferons une petite halte au lac d'Oo pour piquer une tête et nous rafraichir.

A l'approche.



Le dièdre prend le soleil en attendant notre arrivée.

Il est là... LE dièdre !

Et là... Le Jean-Luc !

Arriel : le bivouac de l'année

Ca faisait un moment que je n'avais pas été en montagne avec Yoyo. Aussi quand il me propose d'aller faire un petit bivouac, je dis "oui" de suite, sans me douter du spectacle auquel nous allions avoir droit. Nous remontons le vallon d'Arrius sans idée précise, vers l'Arriel. Il y a pas mal de coin ou nous installer par là. Arrivée au pied, je décide d'aller au sommet "pour voir". Yoyo pour des raisons obscures reste en contrebas et redescend. Bien mal lui en a pris, J'ai assisté à un coucher de soleil comme jamais je n'en avais vu, extraordinaire !!!

Départ, remontée du vallon d'Arrius

Lac d'artouste

Le long...trés long pierrier de l'Arriel

  

Après ce spectacle je redescends rejoindre Yoyo, et nous nous installons dans le noir, là ou nous pouvons. J'ai jamais aussi bien dormi en montagne.

Depuis le petit Arriel pour assister au lever du soleil.

Anso : aiguille Pedro Feliu : voie Pilutxi

Comment est-ce possible ?
"Invité" en vallée d'Anso ce w-e, je découvre après une longue petite route perdue ce petit paradis de la grimpe. Le coin est magnifique, un petit ruisseau, et des falaises à perte de vue. Et tout ça à même pas 2 h de la maison. Je n'en avais jamais entendu parler.
Mais bon, trêve de plaisanterie, passons aux choses sérieuses, au vu du topo, ça devrait envoyer un peu.

La voie est belle mais seul petit bémol, le rocher n'est pas toujours irréprochable et quelques longueurs vont nous donner des sueurs froides, particulièrement l'avant dernière. C'est jamais dure mais il faut rester vigilant. Une fois en haut de l'aiguille, un rappel nous amène à une brêche puis le retour se fait en remontant au sommet de la barre rocheuse et ensuite redescente par la voie normale. 

Paradisiaque que jvous dit ;-)

Ou est Charlie ?

Descente en 1 rappel puis sentier.

Vue depuis le sommet.