Il fait frais ce matin à Riglos et le vent souffle bien
fort, mais quelque chose me dit qu’on va vite se réchauffer.
Quand Ivan m’avait parlé de cette voie, je n’étais pas trop
emballé. Un toit a passer, tout en artif, dans des étriers, bof, bof.
Et puis l’idée a fait son chemin et je me suis dit
« pourquoi pas », je n’ai jamais fait d’artif, c’est l’occasion
d’essayer. Je m’attendais à quelque chose de besogneux, physique et réclamant
pas mal de souplesse et d’intelligence ;-)
Autant le dire tout de suite, je n’ai pas été déçu.
Déjà pour atteindre le toit, c’est une longueur en 7 b+ de 35
m que nous ferons en artif histoire de bien se chauffer pour Ivan et de
découvrir ces nouveaux outils pour moi.
Arrivé au relais, voyant la suite, je m’interroge… pourquoi
j’ai dit « oui »…
Ivan fait sa traversée, une dizaine de mètres sous le toit
puis disparait pour aller au relais juste au-dessus.
Vient mon tour, quand faut y aller, faut y aller.
Et bien ce fût laborieux. Entre les dégaines a ramasser, les
étriers a gérer, ma vache, et le reste, j’ai bien tricoté.
Une chose
m’a quand même bien surpris. J’étais tellement concentré dans mes manips que très
vite, l’appréhension et le vide omniprésent ont totalement disparu.
Au bout
d’un moment, d’un long grand
moment, me voilà au relais. Ivan est gelé et moi, j’ai pas chaud.
Vu la
difficulté qui suit, le froid et le vent on décide de redescendre. Ce qui nous
vaudra un bien joli rappel J
Il est
14h, on ne va pas rentrer tout de même, il nous reste un peu d’énergie. Donc on va juste à coté.
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