vendredi 20 juin 2014

Verdon : grandes voies.


Verdon.... nom propre désignant une rivière pour certains, nom magique pour d'autres. Nous, on est les autres :-)
Enfin on y est, à la mecque de l'escalade, là ou tout a commencé, là ou sont passés les meilleurs des meilleurs.
Mais une question nous taraude, serons-nous à la hauteur du lieu ???
Timidement avec Mag, nous décidons d'aller faire l'arête du belvédère, grande voie de 5 longueurs équipées, en 4 sup - 5. L'accès se fait par un sentier, pas de rappel contrairement à la majorité des voies ici, et c'est une classique.
Après avoir quelque peu hésité pour prendre le bon sentier de descente nous voilà parti à l'assaut, vers le bas...
Plusieurs topos disent de shunter les 2 premières longueurs, pas très intéressantes, c'est donc sans trop de mal que nous trouvons le départ de la voie au niveau de R2. Les 5 longueurs s'enchainent et nous prenons beaucoup de plaisir à gravir cette arête. Le rocher est magnifique, l'ambiance sympa et la grimpe agréable. C'est presque trop court. Mais enfin, c'est fait, on a grimpé dans le Verdon.








Aprés cette réussite exemplaire, que dis-je... héroïque ;-) nous décidons d'augmenter un peu les difficultés et nous voilà le lendemain au secteur de la dent d'aire sur la falaise de l'escalès, au pied en haut de la voie "El gringo loco". On commence donc l'ascension par 4 rappels divisés en 2 secteurs. Le 2ème se révèlera magnifique avec un passage d'une vingtaine de mètres en fil d'araignée. Dans le 2ème secteur, nous ferons "Pas de prélude pour Hervé", en 5 longueurs (6a+) ce qui, avec "El gringo loco", nous fera 8 longueurs autour de 6a.
"Pas de prélude pour Hervé" est magnifique, très homogène dans la difficulté, et ou les dalles alternent avec les fissures. Ensuite "El gringo loco", se révèlera un poil plus facile mais réservera de très beaux passages de grimpe.








Le séjour touche à sa fin, le lendemain c'est dimanche, 8h00 de route pour rentrer... Et comme jamais 2 sans 3, nous décidons donc un lever à l'aube pour faire une dernière voie.
Direction le belvédère de carelle, nuit sur place et réveil à 5h00.
Et là, quelle surprise au petit matin, c'est mer de nuage dans le canyon, moment extraordinaire !!!
Nous prenons notre petit déjeuner sur la plus belle terrasse imaginable.
6h30, départ pour le rappel des dalles grises. Pressé d'en découdre, je descends à fond et ne vois pas le relais qui m'attendait (vu au passage en montant, mais trop tard) et m'installe à un ancien relais. Je repars aussi vite et m'installe à un relais décalé sur ma gauche. Et c'est là que les ennuis commencent... La corde coince au moment de rappeler, 1 fois, puis 2 fois et enfin 3 fois.
Malédiction, il nous faudra 1h30 pour faire 2 petits rappels.
Nous voilà au jardin des écureuils, départ de nombreuses voies, et vu le temps passé, et le temps qui passe... nous optons pour la voie "chlorochose", 6 courtes longueurs dans le 5. L'escalade est comme toujours magnifique, et même dans le 5, on se fait plaisir.







Et comme le Verdon c'est aussi plein d'autres activités, quelques images du sentier Martel au fond des gorges et d'une petite séance de couenne.






dimanche 15 juin 2014

La Jonte... on n'y est pas allé pour acheter du terrain !!!

Avec Ivan, quand tu pars grimper... tu grimpes.
3 jours = 6 grandes voies !
Nous commençons par 2 voies que je connaissais déjà, les femmes et les grimpeurs d'abord, suivi de l'arête ouest de la roche décollée. La première est tres belle avec une longueur finale qui nous mène en haut du vase de sèvre.



L3 c'est vertical et pourtant c'est du 5c !!


Ivan au sommet du vase de Sèvres.



Départ ensuite pour l'arête ouest, et là... petit chantier.
Cotées 5c, 6a, 5c, les longueurs nous ont donné bien du fil à retordre. C'est dur, c'est conti, c'est équipé loin, bref on n'a jamais été aussi content d'arriver aux relais.


L2 en 6a.


 Jour 2 : la traversée à Gogol.






 
Ensuite nous partons pour plaisirs de cocagne ou une fois de plus les cotations nous laisserons dubitatifs, notamment le 5b de L3...



Dernier jour, on en profite, on décide de faire une dure et une facile pour finir "décontracte".

La dure : Julie la frousse. une 1ère longueur bof bof, une seconde (6a) ou j'ai rien compris, suis passé en A0, au moins 6b+ pour Ivan et les 2 dernières magnifiques et homogènes dans le 6a.



Quant à la dernière, Aquo es quicon, la facile... comment dire... heureusement que c'était la facile.
Un monument cette voie, on a adoré tous les deux. Un départ dans une écaille, une 2ème longueur d'anthologie sur un éperon incroyable, ensuite une traversée gazeuse à souhait et une dernière longueur magnifique en 5c.
La descente s'est révélée géniale avec un rappel en fil d'araignée avec au moins 1500 m de vide sous les pieds, oui, oui, 1500 m ! C'est ce que j'ai vu, MOI !









Légèrement gazeuse la traversée.