dimanche 26 octobre 2014

Ansabère : petite aiguille, voie Montaner-Vicente

Nouvelle visite aux aiguilles d'Ansabère ce dimanche, mais cette fois c'est pour grimper.
Avec Ivan, Stéphane et Joach nous partons faire 2 voies différentes. Pendant que Stéphane et Joach partent sur la Despiau-Ferrané, Ivan et moi allons sur la fissure sud, aussi appelé Montaner-Vicente.
Ivan qui l'a déjà faite 2 X me promet une belle voie, sérieuse. Et bien je n'ai pas été déçu, avec 2 longueurs 6a et une 6b, l'escalade est difficile, jolie et aérienne. De plus, la ligne est magnifique.
Si le départ n'est pas très intéressant avec 3 longueurs au rocher plus que douteux, la suite se révèle bien meilleure. La difficulté est constante et les quelques pitons qui jalonnent le parcours rassurent bien. Le "crux" de la voie est la sortie spectaculaire de la grotte. Bien gazeux, il ne faut pas hésiter à bien écarter ses appuis pour passer le surplomb et en finir avec les difficultés.

Toujours aussi jolie Ansabère !
Notre objectif du jour, la ligne évidente séparant les 2 cimes de la petite aiguille.
Ivan au pied du mur.
Ivan dans L3.





Sortie de la grotte.



Relais gazeux !!!


Et, pendant ce temps-là... Stéphane et Joach avancent dans leur voie. Il leur reste 2 longueurs quand nous sortons à la brêche. Nous suivrons leur progression depuis ce point et d'un peu plus haut vers le grand pic.







C'était le énième dernier week-end de beau temps et on en a bien profité.

Mais en conclusion, nous sommes tous d'accord qu'a Ansabère, il n'y a rien de facile, toutes les voies se méritent et il faut avoir de la marge pour se faire plaisir. Le rocher n'est pas toujours bon et quand il l'est, ça grimpe !!!





samedi 18 octobre 2014

Vallée d'Ossau : Via Ferrata du Siala

Que peut-on faire, au départ d'Oloron, quand on ne dispose que de quelques heures, qu'on veut aller en montagne et qu'on veut toucher du caillou ??
La via ferrata du Siala !
Relativement courte (1 bonne heure pour faire la via et revenir à la voiture), mais cotée très difficile, ce parcours vaut le déplacement. Il possède néanmoins 2 échappatoires pour éviter le surplomb final.
On rentre directement dans le sujet avec une tyrolienne au-dessus du Siala. N'ayant pas de poulies avec moi, un second câble est disposé de façon à pouvoir traverser façon "pont de singe". S'en suit 2 ponts népalais puis une longue dalle que l'on remonte sur des barreaux métalliques.
En haut de cette dalle, 2 chemins possibles, à gauche encore 2 parcours, un facile et un difficile et à droite, le très difficile avec une succession de 2 surplombs à franchir.
Je pars à droite et après une traversée bien gazeuse me voilà sous les surplombs, c'est physique mais ça passe bien. Encore quelques barreaux et c'est fini.
Ce parcours est sympa, passage au-dessus de l'eau, dalle, surplomb, allez-y, vous allez vous régaler.


Tyrolienne OU pont de singe.

Pont népalais.



Cheminement évident ;-)
Vers le haut !
Vers le bas !



Début de la zone des surplombs.


Depuis le haut, vue sur la route du col d'Aubisque.
Vue sur la partie supérieure, depuis la route, un peu plus bas que le parking.

dimanche 5 octobre 2014

Ansabère : 1ère tyrolienne entre Petite Aiguille et Petit Pic

Qu'est ce que je fais là ??? Ce dimanche avait pourtant bien commencé, j'ai été sage, j'ai pas dit de gros mots, je me suis brossé les dents, tout allait bien. Mais comment j'ai pu me retrouver dans cette situation ?


Remontons un peu le fil de l'histoire pour essayer de comprendre...
J-4 : je passe à l'exxxxxcellente librairie Laügt faire un petit coucou à Ivan. Après un café il me propose de l'accompagner dimanche faire une tyrolienne entre le grand pic et la grande aiguille d'Ansabère. Pourquoi pas ! Sauf que je trouve son projet un peu "petit bras". Il l'a déjà fait 2 fois et avec 27 m de long et 30 de haut, je trouve ça "surfait" ;-)
Ne connaissant pas trop les lieux je lui propose d'aller la faire ailleurs, entre petit pic et petite aiguille par exemple, il ne l'a jamais fait. Il est surpris mais me répond par l'affirmative, "on peut essayer".
J-3 : la météo est moyenne mais ça doit le faire...
J-2 : les prévisions s'améliorent, on maintient...
J-1 : c'est bon, éclaircies prévues pour l'après midi, ça se tente... Lionel et Stéphane seront aussi de la partie.
Dimanche, jour J : c'est parti, départ de pont Lamary, on se réparti tout le matériel (1 X 140 m de statique, 1 X 80 m de corde à simple, 2 X 50 m de corde à double, perfo, plaquettes, matos de grimpe) et on commence à marcher dans le brouillard. Au bout d'environ 2 h nous sommes au col de Pétragème et le temps s'éclaircit, il va faire beau. Nous repartons donc confiant vers le petit pic.
Arrivée au sommet, il y a comme un problème !!! Je voyais pas ça comme ça, c'est énorme, la petite aiguille est très très loin ;-) et le vide qui nous sépare, très très présent.
Tout le monde se regarde...
Qu'est ce qu'on fait ?? 
Personne n'ose rien dire, mais on s'est tous compris :-(
Bon, maintenant qu'on est là, et bien on va essayer de faire quelque chose. Ivan déclenche les hostilités et fait des trous partout pendant que nous préparons les cordes. Au bout de quelques minutes 2 cordes sont solidement fixés, la statique de 140 et la 80. Espérons qu'elle (la 80) soit assez longue, c'est elle qui déterminera la faisabilité ou non du projet. Elle, et quelques autres petites choses comme, des besoins pressants, des envies de fuir, etc, etc ... 
Après pas mal d'efforts, les 2 cordes sont fixées en face. Nous avons dû descendre en rappel sur l’arête reliant les 2 sommets, traverser, et enfin, escalader la petite aiguille par sa voie normale, le tout en traînant les cordes.
Maintenant que le plus dure est fait, environ 4 h de mise en place, reste le plus facile :-) se jeter dans 200 m de vide avec juste les 2 cordes que nous avons fixé pour nous conduire d'un sommet à l'autre.
FEU, c'est Ivan qui démarre, suivi de moi-même, de Stéphane et enfin Lionel. Entre temps, Ivan aura traversé une seconde fois pour décrocher puis récupérer le matériel.
Cette journée sera retracée dans un petit film qui se trouve ici.
La suite en images... 
Départ de pont Lamary
 

Installation des points d'ancrages.
 



Au passage, jolie panorama entre les 2 faces.



Travail d'équipe sur la petite aiguille.
1er à se lancer, Ivan !
Ensuite, moi-même.






Stéphane.
 


Et enfin, Lionel.
 

Ivan qui traverse une seconde fois.

Pour redescendre avec le matos.
L'équipe au complet, heureuse !!!